Vie de l’AIBM Groupe français

A.G. du 31.05.10

Procès verbal de l’assemblée générale du 31 mai 2010 à Paris.

L’Assemblée générale annuelle du Groupe français de l’AIBM s’est tenue le 31 mai 2010 à 14h00 à la Médiathèque de l’Ircam. Elle a réuni 28 participants.

1. Rapport moral pour l’année 2009

Avant d’ouvrir la séance, la présidente remercie Michel Fingerhut, directeur de la médiathèque de l’Ircam qui a offert de nous accueillir en ce jour. La séance étant ouverte, la présidente présente son rapport moral.

Nombre des membres

Encore une baisse du nombre d’adhésions :

  • 2009 : 74 adhésions dont 50 institutionnelles et 24 individuelles
  • 2008 :  82 adhésions dont 59 institutionnelles et 23 individuelles
  • 2007 : 84 adhésions dont 56 institutionnelles et 28 individuelles
  • 2006 : 97 adhésions dont 60 institutionnelles et 37 individuelles
  • 2005 : 89 adhésions dont 55 institutionnelles et 34 individuelles
  • 2004 : 101 adhésions dont 63 institutionnelles et 38 individuelles
  • 2003 : 110 adhésions dont 69 institutionnelles et 41 individuelles
  • 2002 : 112 adhésions dont 70 institutionnelles et 42 individuelles

Journée professionnelle du Groupe français de l’AIBM le 20 avril 2009 à la Médiathèque Hector Berlioz du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

  1. RDA = Resource, description and access : futur code international de catalogage ? par Françoise Leresche, Bibliothèque nationale de France, Département de l’information bibliographique et numérique
  2. « Musique en ligne dans les bibliothèques » par Isabelle Giannasttasio, directrice du Département de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France
  3. Répertoire en ligne des bibliothèques et institutions françaises conservant des collections musicales par Christiane David, Médiathèque musicale Mahler

Publications du Groupe français

Suite au colloque organisé par l’Association française des détenteurs d’archives et sonores (AFAS) et par le Groupe français de l’AIBM, publication en mars 2009 du livre Les musiciens et le disque : colloque organisé par l’AFAS et le Groupe français de ’AIBM les 26 et 27 mai 2008 à la BnF et à la Cité de la musique. La conception graphique est de Blaise Adilon. Le prix du livre a été fixé à 15 €
18 exemplaires vendus en 2009

Bulletin n° 17 décembre 2009 (prix 8 €)
Conception graphique : Atelier Blaise Adilon
0 exemplaire vendu en 2009 (2 début 2010)

Site internet

http://www.aibm-france.fr
Webmestre Anne Berna
Manuel de bibliographie.

Ont été mis en ligne :

RILM

RILM Rapport pour l’année 2009 envoyé par Cécile Reynaud, BnF Département de la musique Direction des collections

  • envoi de 200 résumés pour l’année
  • collaboration extérieure : Centre de recherche des arts et du langage (100 résumés envoyés)
  • Daniele Pistone pour l’Observatoire musical français de la Sorbonne et étudiants de l’EHESS , collaboration moins efficace que les années précédentes
  • collaboration directe entre le service des Editions de la Cité de la musique et le RILM
  • Base IBIS (Internet Bibliography Indexing System)
  • Le Guatemala et le Venezuela ont maintenant leur comité RILM
  • RILM disponible par EBSCO OCLC et ProQuest

L’ACIM = Association pour la coopération des professionnels de l’information et de la documentation musicale

Rencontres nationales des bibliothécaires musicaux à Paris le 23 mars 2009 à la Bibliothèque nationale de France et le 24 mars à la Cité de la musique.

Le 23 mars, à la BnF, le matin :

  • questions d’actualité sur le numérique et les bibliothèques
  • le cadre juridique dans les bibliothèques musicales.

L’après-midi s’organisait autour de deux axes : patrimoine et coopération.

  • première partie : collecter, conserver, traiter, valoriser le patrimoine numérique musical
  • deuxième partie : les pôles associés de la BnF autour de la musique enregistrée et de l’oralité

Avec enregistrements et supports d’interventions disponibles à l’adresse suivante :
http://www.acim.asso.fr/spip.php?rubrique99&lang=fr

Le 24 mars, à la Cité de la musique, il s’agissait de valoriser et de partager

  • présentation des portails par Marie-Hélène Serra : extranet de la Cité de la Musique, portail de la musique contemporaine, portail des spectacles et musiques du monde et portail des orchestres français
  • Guide pratique de la musique / Gilles Vachia, documentaliste, Service d’informations musicales, Cité de la Musique

L’IABD = Interassociation Archives Bibliothèques Documentation

17 associations professionnelles

En 2008 l’interassociation passe de 14 associations à 17 associations
AAF – ABF- ACB – ACIM – ADBDP – ADBGV –ADBS – ADBU –ADDNB – ADRA– AIBM-France – APRONET – FABDEN– FILL – FULBI– IB – Interdoc

Communiqué du 3 février 2009

45 ans de plus pour les droits voisins : danger pour la mise en valeur du patrimoine

Les interprètes qui ont enregistré des œuvres musicales dans les années 50 et 60 voient leurs interprétations tomber progressivement dans le domaine public. Pour qu’ils puissent bénéficier des fruits de leurs créations tout au long de leur vie, la Commission européenne veut étendre la  durée à 90 ans.
Ce projet, qui entend garantir le financement d’une industrie musicale fragilisée par le piratage, a pour effet de reculer l’échéance qui fait tomber les interprétations dans le domaine public.durée des droits voisins.

Communiqué du 8 mars 2009 Non au portail blanc

Madame la ministre de la Culture et de la communication demande qu’un « portail blanc » limite l’accès à Internet
En prenant en compte une demande de cette nature, Madame la ministre semble ignorer que :

  • Internet est un immense espace d’information mondial, en constante évolutivité, qu’aucune instance nationale n’est en mesure de limiter par une liste blanche sans porter atteinte à sa nature même,
  • les services d’accès publics à Internet, parmi lesquels les bibliothèques, centres de documentation et services d’archives dépendent généralement de collectivités locales ou d’établissements publics qui exercent leurs compétences en toute transparence et avec responsabilité,
  • Internet est à la fois le complément légitime et nécessaire de toute recherche d’information pratiquée par plus de 11 millions de Français dans les bibliothèques. Sans les bibliothèques, les archives et les centres de documentation, plus aucun lieu en France ne sera à même d’offrir un service égal à chaque citoyen.

4 juin 2009 Numériser les œuvres du domaine public et après ? diffusion, réutilisation, exploitation : des objectifs contradictoires ? : journée d’étude organisée par l’IABD au CNAM

Que l’on veuille se saisir des opportunités offertes par le numérique pour mettre à la disposition du public des documents anciens appartenant à son fonds, quoi de plus naturel ? Mais ces œuvres généralement « tombées dans le domaine public », doivent-elles être à nouveau protégées dès lors qu’elles sont numérisées, y compris par un établissement relevant de l’Etat ou d’une collectivité territoriale ? Quels droits peut alléguer le propriétaire des documents ? Sur quels fondements économiques ?
Conclusion d’Yves Alix Le domaine public est-il encore « public » une fois numérisé ?

http://www.iabd.fr/spip.php?article76

Communiqué du 7 septembre 2009

Non au règlement Google Livres en France
Oui à une solution publique alternative grâce à l’emprunt national

L’objectif réel de l’accord était d’organiser le transfert des droits des œuvres épuisées et orphelines au profit de Google, à titre exclusif, pour empêcher tout autre acteur, public et privé, de se poser comme un concurrent.
On est donc loin de l’idée généreuse d’une bibliothèque numérique universelle accessible à tous, mais bien plutôt face à la constitution d’un monopole de librairie en ligne sur les œuvres orphelines et épuisées du monde entier : Google Livres n’a jamais été un projet patrimonial.

http://www.iabd.fr/spip.php?article83

Déclaration du 12 décembre 2009

Numériser et communiquer en toute légalité
les œuvres orphelines au public

Une œuvre orpheline est une œuvre protégée et divulguée, dont un ou plusieurs titulaires de droit d’auteur ou de droits voisins ne peuvent être identifiés ou retrouvés, malgré des recherches avérées et sérieuses

les œuvres orphelines sont un obstacle majeur au développement de programmes de numérisation d’envergure [4] ;

  • si aucune solution n’est trouvée, le risque est grand qu’un opérateur ne s’empare à titre exclusif des droits sur ces œuvres ;
  • il est urgent que les pouvoirs publics français agissent au niveau national pour lever les blocages juridiques causés par les œuvres orphelines.

Préparation du livre blanc sur le numérique

Nombre de votants  : 28 +11 procurations soit 39
Rapport moral voté à l’unanimité

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