Vie de l’AIBM Groupe français

A.G. du 31.05.10

Procès verbal de l’assemblée générale du 31 mai 2010 à Paris.

L’Assemblée générale annuelle du Groupe français de l’AIBM s’est tenue le 31 mai 2010 à 14h00 à la Médiathèque de l’Ircam. Elle a réuni 28 participants.

4. Projets du Groupe français pour l’année 2010

ACIM Journées professionnelles d’Aix-en-Provence
http://www.acim.asso.fr/spip.php?article306

Ces journées d’Aix-en-Provence étaient loin de pouvoir rivaliser avec celles de Paris en 2009.
A part l’atelier intitulé « Besoin de mémoire » dirigé par Véronique Ginouvès de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme qui expliquait que la numérisation du son permettait à l’heure actuelle de mettre à disposition de publics multiples des documents d’archives ayant une dimension patrimoniale. Comment valoriser les archives sonores ?

1er atelier : besoin d’échanger ? La coopération professionnelle à l’ère numérique : évolution des outils et des besoins.

  • Présentation de quelques applications et outils du web social utiles : Facebook, Twitter, Netvibes, Delicious, Deezer, Diigo, Rate Your Music, etc.
  • Un temps de réflexion sur le développement d’un travail collaboratif et ce qui pourrait être partagé : favoris, informations, références bibliographiques et discographiques, pratiques professionnelles, contacts, etc.

Animateur : Nicolas Blondeau, responsable du département Arts de la Médiathèque de Dole, modérateur de la liste discothecaires_fr

Interventions :

  • Utiliser Facebook et Twitter en bibliothèque par Sophie Cornière, responsable de la Bibliothèque Saint-Sever de Rouen
  • Animer le réseau d’une médiathèque par Tony de Vuyst, directeur informatique de la Médiathèque de la Communauté française de Belgique
  • Le discolab, portail de ressources pour discothécaires par Jonathan Garry, Bibliothèque de Caen.

2e atelier : Besoin de mémoire ? Le collectage et sa valorisation Longtemps les collectes enregistrées sur le terrain par les historiens, les anthropologues, les ethnomusicologues ou les linguistes n’ont été accessibles qu’à travers les ouvrages d’érudition ou écoutés sur des disques qui en éditaient des extraits sélectionnés. Aujourd’hui la numérisation du son a simplifié la mise en consultation de ces documents d’archives. La force émotive et la dimension patrimoniale de ces collections « parlent » à des publics multiples qui se découvrent un intérêt pour leur patrimoine culturel, régional ou familial ou tout simplement pour des anonymes qui ont participé à l’Histoire. L’objectif de l’atelier est de présenter des projets de valorisation d’archives sonores en s’appuyant sur des récits d’expériences et sur des écoutes sonores. Animatrice : Véronique Ginouvès, responsable de la Phonothèque de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-en-Provencehttp://phonotheque.hypotheses.org

3e atelier : Besoin de médiation ? Les médiathèques actrices de la musique vivante Animatrice : Edith Anastasiou, Responsable du Service musique de la Médiathèque Louis Aragon, Martigues

4e atelier : Besoin d’espaces ? Les usages du public ont sensiblement évolué, le besoin de lieux aussi. La médiathèque n’est plus mono-centrée autour de ses collections ; elles en irriguent l’activité qui ne se résume plus aujourd’hui au prêt. Entre l’espace de travail, de loisir, de culture et celui du lien social, revisitons celui dévolu à la musique comme partie d’un tout. Animateur : Frédéric Lemaire, responsable de l’espace musique de la Médiathèque d’Issy-les-Moulineaux

L’ACIM à la recherche d’un président ???

Interassociation Archives Bibliothèques Documentation

http://www.iabd.fr
Les archivistes, bibliothécaires et documentalistes contre l’ACTA !
Déclaration du 2 février 2010 validée par les associations suivantes, membres de l’IABD :

ACTA c’est quoi ?

ACTA signifie Anti Counterfeiting Trade Agreement – Accord commercial de lutte contre la contrefaçon. Il s’agit d’un projet de traité international. Négocié dans le plus grand secret depuis le printemps 2008 par l’Union européenne, les Etats-Unis, le Japon, le Canada, la Corée du Sud, l’Australie et plusieurs autres pays, cet accord entendait à l’origine promouvoir de nouveaux moyens de lutte contre la contrefaçon, tant sous forme physique que numérique. Au fil des discussions, le chapitre d’ACTA consacré à Internet s’est étoffé d’une batterie de dispositions qui bouleverseraient en profondeur l’équilibre de la propriété intellectuelle dans le sens d’une aggravation du dispositif répressif destiné à protéger les droits d’auteur. ACTA risque d’amplifier le déséquilibre entre les ayants droits et les usagers des oeuvres et de faire obstacle à la créativité, l’innovation, la recherche, l’éducation et la formation.

Quel est le problème ?

Pour lutter contre le téléchargement illégal, l’ACTA imposerait à tous les pays signataires d’engager la responsabilité des FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), de mettre en place de manière systématique des mesures de filtrage du réseau et de blocage de l’accès aux sites et d’organiser un dispositif de riposte graduée sans passer par le recours au juge afin de couper l’accès à Internet des contrevenants. L’ACTA consacre par ailleurs à nouveau la notion de DRM (Digital Rights Management – gestion des droits numériques) et renforce les moyens de lutte contre leur contournement. Cette menace n’a plus rien d’hypothétique à présent, puisque les parties ambitionnent de clore les négociations au cours de l’année 2010. En ce mois de janvier, les pays négociateurs se réunissent au Mexique, pour un septième round de discussions. Une huitième rencontre est prévue pour le mois d’avril, vraisemblablement en Nouvelle-Zélande.

16 avril 2010

10 associations membres de l’IABD signent la Déclaration de Wellington sur l’ACTA issue de la conférence PublicACTA du 10 avril 2010

ACTA : Pour un projet d’accord équilibré. Déclaration de Wellington

Les négociations autour de l’ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Act), projet d’accord commercial international de lutte contre la contrefaçon, se poursuivent en ce moment à Wellington (Nouvelle-Zélande).    Cet accord étant susceptible d’avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Internet et sur l’équilibre instauré en matière de propriété intellectuelle, l’IABD exige que, conformément à la déclaration de Wellington :

  • le projet de texte, support des négociations, soit rendu public ;
  • des études d’impact soient réalisées avant l’adoption définitive de l’accord et sa transposition dans les différents pays ;
  • des adaptations conformes à la législation de chaque pays puissent être ménagées lors de la transposition de l’accord dans chaque pays ou région du monde.

Il est encore temps pour que :

Dix associations membres de l’IABD signent aujourd’hui la déclaration de Wellington qui attire l’attention sur les impacts du projet d’accord ACTA lequel, en dépit de demandes officielles d’État et d’ONG, n’a pas encore été rendu public et n’est actuellement connu que par des diffusions clandestines incomplètes :

Le Livre Blanc Archives, bibliothèques et documentation, acteurs de la chaîne numérique

Participation du Groupe français de l’AIBM « Ressources musicales numériques en ligne ».
Devrait sortir à la fin de l’année 2010
livreblanciabd.pbworks.com
e-mail adress
mot de passe

11 juin 2010

Séminaire interassociatif Archives-Bibliothèques –Documentation, réunion (16 associations représentées) qui avait pour objeectif de jeter les bases d’une refondation de l’organisation interassociative des archivistes, bibliothécaires et documentalistes de France.

Décisions prises :

  • Modalités de fonctionnement : plutôt majorité qu’unanimité – 1 association = 1 voix – distinction entre instances de décision et groupes d’experts – fédération d’associations ayant une personnalité juridique – structure légère –AG et CA confondus – bureau assurant la représentation des 3 métiers – financement par contribution selon les moyens de chaque association
  • création d’une commission des statuts composés de représentants de l’ABD, l’ADBS, l’ADBGV, l’ADBDP, l’AAF, l’ADBU et la Fulbi, donc l’objectif est la présentation d’un projet de texte entre le1er et le 15 juin 2010 afin de tenir une AG constitutive le lundi 4 octobre 2010. Dans l’intervalle l’IABD poursuit ses activités selon les modalités actuelles sous la direction de Dominique Lahary.

Actions du Groupe français en 2010
Journées professionnelles de Royaumont les 12 et 13 avril 2010

  • Les catalogues aujoud’hui : fondements théoriques (documents internationaux de référence : modèle FRBR – modèle FRAD – principes internationaux de catalogage – ISBD consolidé
  • Accompagner les mutations des catalogues : évolution des règles de catalogage : REICAT le nouveau code italien fondé sur le modèle FRBR – RDA le nouveau code anglo-américain et futur code international de catalogage
  • Accompagner les mutations des catalogues : évolution du formats UNIMARC : les évolutions récentes et la prise en compte des documents internationaux de référence
  • Des catalogues d’aujourd’hui aux catalogues de demain : notices d’autorité pour les œuvres

Une seconde journée le 13 avril avec une intervention très intéressante de Gilles Vacchia sur le droit d’auteur, une communication de Patrice Verrier sur la base en ligne des collections d’instruments de musique dans les musées français et le projet MIMO par Patrice Verrier.
Après-midi :
Bases en ligne implantées dans les médiathèques.
le Web francophone du site de ll’AIBM comment procéder ?

Projets du Groupe français

Guide du web francophone

http://www.aibm-france.fr/guide_web_francophone/guide.htm
Aux dernières journées professionnelles qui ont eu lieu récemment à Royaumont, plusieurs personnes se sont proposées pour mettre à jour le Guide du Web francophone

Avec Laurence Decobert, nous avons pu tester l’accès à l’interface de correction du web francophone et cela fonctionne. J’ai donc simplement fait un essai de mise à jour des liens.
Nous nous posons toutefois certaines questions pour effectuer les corrections.
Nous souhaiterions en effet ajouter une (ou deux) rubriques concernant les compositeurs anciens et étoffer la liste existante. Nous nous demandions cependant s’il y avait une limite dans le nombre de sites à faire figurer, en tenant compte évidemment de la lisibilité des informations (et aussi du temps que nous pouvons consacrer aux mises à jour…).
Par ailleurs, y a-t-il des règles concernant la définition de « web francophone » ? Dans la rubrique des compositeurs, nous rencontrons en effet le signalement du Centre de documentation Chostakovitch, qui est effectivement un centre important à mentionner, mais consacré à des compositeurs étrangers.
Par ailleurs, pour la rubrique « Editeurs de musique », je peux te fournir un listing assez complet des éditeurs français par le biais de mes fichiers de déposants du dépôt légal, si cela peut t’intéresser…
J’ai une dernière proposition à soumettre à tout le monde sur les archives du web que nous collectons à la BnF. Je me demandais si cela pouvait être utile de signaler cette ressource (consultable uniquement à la BnF pour le moment) dans un texte introductif par exemple ?
(Voir le lien : http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/livre_presse_medias/a.archives_internet.html)

Répertoire des bibliothèques et institutions françaises contenant des collections musicales en ligne

Campagne publicitaire en direction de la presse , nous en avions déjà parlé l’an dernier, qui veut s’en occuper ????

  • Diapason
  • Lettre du musicien
  • BBF

Manuel de bibliographie

http://www.aibm-france.org/bibliographie/index.htm
Mises à jour régulière
Sauf pour ce qui illustre la musique

Projet de lutte contre la fracture numérique

Réunir à Paris, au CNSMDP, à la rentrée scolaire les représentants des départements de musique des 25 universités françaises, les deux CNSMD, les CRR proposant un cursus intégré de licence pour interprète, les Cefedem (Centres de formation des enseignants de danse et de musique), les CFMI (Centre de formation des musiciens intervenants) avec des représentants du Ministère de enseignement supérieur, de la Direction générale de la création artistique (DGCA), du Service du livre et de la lecture qui fait partie de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) ainsi qu’un des représentants du Consortium COUPERIN afin d’essayer de trouver un accord sur l’accès aux RILM, RIPM, au New Grove online et à JSTOR.
Le projet de lettre a été lu, l’idée de cette journée acceptée. Il a été prescrit de réordonner l’agencement de la lettre et des dossiers à joindre.

Journée professionnelle du Groupe français en 2011 aura lieu à Lyon au CNSMD.

Il est prévu de constituer trois ou quatre groupes de travail.

Financement et ou subvention

Une demande de subvention à été déposée cette année auprès de la DMDTS : elle est de 4235 €.

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