Documentation professionnelle

6. Les ressources numériques en musique par Laurence Languin, CNSMD Lyon

« La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots » Richard Wagner

« Un vrai penseur trouve toujours sur sa route la musique, langue universelle d’avant le sens, socle enfoui de la philosophie » Michel Serres

En guise d’introduction : de quoi parle-t’on ?

Le sujet dont nous allons parler est la musique, un langage universel : « In an autumn garden » musique pour orchestre de gagaku du compositeur japonais Toru Takemitsu, peut être écoutée par tous, il n’en va pas de même pour un livre de poésies du moine zen Riokan, édité au Japon : selon la langue dans laquelle il est écrit, un livre a besoin d’être traduit, alors que la musique  peut être écoutée par tout citoyen du monde.
La musique est soit écrite, soit enregistrée, soit encore filmée, de là découlent autant de supports à usage différent : enregistrement sonore et musique notée sont deux formes d’écriture.
Précisons que nous allons parler à la fois de musique imprimée, enregistrée ou filmée, de livres et de périodiques sur la musique, c’est-à-dire de ce qui contient de la musique et de ce qui en parle.

A. Principaux acteurs et prestataires

A.1 Les bibliothèques et les collections patrimoniales

Le passage au virtuel par la numérisation bouleverse quelque peu le monde des bibliothèques et pourtant les quatre grandes missions d’une bibliothèque, à savoir la constitution de collections, leur signalisation, leur communication et leur conservation, restent les mêmes.
Le rapport intitulé Schéma numérique des bibliothèques, remis le 22 mars 2010 par Monsieur Bruno Racine au Ministre de la Culture et de la Communication, énumère onze recommandations principales. La cinquième insiste sur le développement nécessaire du recensement des programmes de numérisation par une mise en réseau renforcée des bases d’inventaire existantes, telles NUMES, l’Inventaire des corpus numérisés dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, ou le Patrimoine numérique, catalogue réalisé par le Ministère de la Culture et de la Communication, ou le Répertoire national des bibliothèques et des fonds documentaires géré par le catalogue collectif de France (CCFr).

  • NUMES recense par exemple le fonds ancien de musicologie du Service commun de la documentation de l’Université de Strasbourg avec un ensemble de 44 traités musicaux numérisés, ou les Archives sonores du Centre de recherche en ethnomusicologie ou CREM avec près de 3500 heures d’enregistrements de terrain non publiés et environ environ 3700 heures de documents publiés, ou encore parmi les 400 manuscrits et incunables numérisés par l’IRHT (Institut de recherche et d’histoire des textes), les manuscrits musicaux de la Bibliothèque interuniversitaire de médecine de Montpellier.
  • Patrimoine numérique est le catalogue en ligne du patrimoine numérisé réalisé par le Ministère de la culture et de la communication. Il est le volet national du projet européen MICHAEL, qui entend faire découvrir le patrimoine culturel numérique à l’échelle de l’Europe. 82 sites répondent au mot « musique » : parmi eux citons pour Gallica, bibliothèque numérique de la BnF, les 45 volumes de la collection Philidor qui va des premières pièces connues des violons du roi aux grands ballets et comédies-ballets de Lully, ou les Archives sonores de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme ou le fonds dauphinois Berlioz de la Bibliothèque municipale de Grenoble, ou encore les fonds musicaux anciens des bibliothèques de Toulouse ou de Montauban, etc.

Nous venons de parler de la France, mais il faut ajouter à cela les autres productions numériques, concernant la musique, réalisées dans le monde par les bibliothèques, comme par exemple :

  • l’Allemagne avec la numérisation des éditions monumentales parues chez Breitkopf & Härtel à Leipzig réalisée par leMünchener DigitalizierungsZentrum de la Bayerische Staatsbibliothek
  • ou l’Italie avec le portail Internet Culturale qui contient une partie consacrée aux collections musicales numérisées de nombreux conservatoires ou académies de musique
  • ou encore les Etats-Unis avec les collections de partitions et livrets de l’Eda Kühn Loeb Library de la Harvard University ou encore le programme Variations : online musical scores de la William and Gayle Cook Music Library de l’Indiana University School of Music, etc.

A.2 Bibliothèques ouvertes aux contributions des internautes construites sur le même moteur que Wikipedia

Rappelons qu’un Wiki est un site web dont les pages web sont modifiables par tout ou partie des visiteurs du site, permettant ainsi l’écriture collaborative de documents.

Il en existe deux concernant la musique :

  • L’IMSLP ou International Music Score Library Project (anciennement appelé Bibliothèque musicale Petrucci : précisons que les deux principaux serveurs de l’IMSLP étant localisés au Canada, ce sont les lois canadiennes qui sont observées en matière de copyright : 50 ans après la mort de l’auteur contre 70 ans en France ! Actuellement 23000 œuvres, 56000 partitions et parties ont été déposées. Mais on y trouve également des œuvres beaucoup plus récentes publiées sous licence Creative Commons.
  • Choral Public Domain Library est un site maintenu aux Etats-Unis proposant des partitions de musique chorale.

A.3 Portails musicaux utilisant le protocole OAI-PMH

Une autre recommandation, la huitième du Schéma directeur des bibliothèques, concerne l’aide à apporter aux bibliothèques afin de mettre en  place des réservoirs de données répondant au protocole OAI-PMH.
Donnons une définition rapide de ce protocole : l’OAI-PMH (Open Archive Initative Protocole for Metada Harvesting ) est un protocole servant à  l’échange et au transfert de données produites par un fournisseur de données et moissonnées par le fournisseur de services.
En musique quatre initiatives très intéressantes :

  • le portail de la musique contemporaine a réuni en 2007 le Centre de documentation de la musique contemporaine, la Cité de la musique, le CNSMD de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’Ircam et la Médiathèque musicale Mahler. Depuis d’autres partenaires se sont joints comme le Centre Acanthes, Césaré, le CNSMD de Lyon, le CIRM, l’ensemble 2e2m, l’ensemble Aleph, l’ensemble Ars nova, la Fondation Royaumont, le GMEA, le GMEM, le Grame, l’Itinéraire, MFA, la Muse en circuit, les Percussions de Strasbourg.
  • le portail du patrimoine oral catalogue collectif d’archives sonores et audiovisuelles sur les traditions orales, regroupe cinq centres, pôles associés de la BnF et membres de la FAMDT (Fédération des Associations de Musiques et Danse Traditionnelles) : le CERDO (Centre d’Etudes  Recherche et de Documentation sur l’Oralité), le Conservatoire occitan, Datsum, la Maison du patrimoine oral de Bourgogne et la Phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme.
  • le portail des orchestres français veut être la vitrine numérique du monde symphonique s’engageant dans la numérisation des archives audiovisuelles et des notes de programme. Il est réalisé par la Cité de la musique et l’Association française des orchestres.
  • le portail des spectacles du monde, archives du spectacle vivant sur les musiques du monde avec une interface géographique, a numérisé les enregistrements des spectacles de la Cité de la musique, de la Maison des cultures du monde, du Musée du quai Branly, du Théâtre de la ville.

A.4 Les acteurs du marché

Offre de musique dématérialisée en bibliothèques :
  • La société Alexander Street Press, fondée en 2000 publie des ressources électroniques dans le domaine des sciences humaines et des sciences sociales et publie notamment pour la musique une collection de bases de données sur le portail Music online : on y trouve de la musique enregistrée (Jazz Music Library – Contemporary World Music – Smithsonian Global Song for libraries – Classical Music Library – American Song), des documents audiovisuels (Opera in video, Dance in Video), de la musique imprimée (Classical Scores Library),ainsi que la numérisation de « The Garland Encyclopedia of world music » et d’« African American Music Reference : international dictionary of black composers ». Le tout est disponible en pack.
  • Naxos Music Library propose plus de 45 000 disques numérisés, essentiellement du répertoire classique, écoutables en streaming.
    La société Naxos assure également pour les bibliothèques une souscription au téléchargement de la musique en feuilles proposée par Free Hand Music sur Digital Music Website : 130 000 titres et une grande variété de partitions.
  • Bibliomedias est une société qui a lancé en 2007 un service de prêt numérique de documents de toutes natures chronodégradables, compatible avec les systèmes informatisés de gestion de bibliothèques.
    Le catalogue audio pour les enregistrements sonores numérisés regroupe différents labels, dont principalement Universal Music Group, Believe et Naïve.
  • L’on pourrait encore citer la société Ithèque qui après avoir suscité l’engouement de bibliothèque comme celle de Troyes a été sévèrement critiquée. Comme pour Bibliomedias, il s’agit du choix d’un modèle avec DRM = Digital Right Management permettant la chronodégrabilité des fichiers.
  • Dogmazic accueille des artistes et labels de tous pays qui ont choisi d’autoriser le public à télécharger leurs créations grâce à des licences ouvertes comme les Creative Commons ou la licence Art libre créée par  l’association bordelaise « Musique Libre ». L’on peut donc télécharger, partager avec des amis ou à travers des réseaux (Peer to Peer par exemple). En restant dans la sphère privée, disons que tout est permis.

B. Etat du marché et/ou de l’offre

- l’offre

Constatons une richesse foisonnante de ressources musicales numérisées principalement par les grandes bibliothèques nationales de tous les pays, consultables, pour ce qui est de l’Europe, sur le portail Michaël, et pour la France rappelons les richesses de Gallica  concernant la musique manuscrite avec les images numérisées des manuscrits musicaux du fonds Philidor, copiste et bibliothécaire du roi Louis XIV, et pour le son, des enregistrements des Archives de la parole, des musiques russes et caucasiennes de la firme Pathé,  de la musique baroque avant les « baroqueux », et des musiques du monde de la collection personnelle de Roger Desvignes avant la « world music ».

Signalons la naissance sur le web d’un nouveau type d’encyclopédies, de bibliothèques ou ce sont les internautes qui sont mis à contribution, il s’agit  de Wikipedia et de la bibliothèque de l’IMSLP.
Si l’on se réfère aux propos du philosophe Michel Serres, fervent défenseur de Wikipedia, dans un entretien avec Michel Polacco, il dit :« Et il y a là, dans cette entreprise de liberté, dans cette entreprise de communauté, dans cette entreprise de vérification mutuelle quelque chose qui dans la gratuité et la liberté m’enchante complètement et me donne, si vous voulez, une sorte de confiance dans ce que peut être un groupement humain. »

La banque de données Wikimedia Commons qui diffuse des schémas, photos, vidéos et sons servant à illustrer les articles de Wikipedia a reçu des milliers d’images téléchargées par les Archives fédérales du Bundestag, par la bibliothèque du Länder de Saxe et par le Musée ethnographique d’Amsterdam.
Ce type de collaboration assure à ces bibliothèques et archives une plus grande diffusion de leurs fonds et la possibilité par les internautes d’en corriger éventuellement les légendes.
L’IMSLP dans ses listes de partitions renvoie aux notices de Wikipedia pour les compositeurs et propose également des enregistrements sonores.
Ces espaces virtuels de collaboration, outils gratuits sans cesse enrichis par des acteurs bénévoles rencontrent un succès indiscutable.

Comme le dit Valérie Chansigaud dans son article « Wikipédia et l’Encyclopédie des Lumières : pourquoi vouloir les comparer ? » :
« Wikipédia semble réinventer une nouvelle façon de diffuser les savoirs, c’est un territoire encore méconnu dans lequel nos anciens repères sont devenus obsolètes

- le marché

Les offres commerciales de contenus numériques audiovisuels sur Internet passant par des propositions commerciales diverses sont généralement basées sur le streaming qui permet la lecture d’un enregistrement audio ou d’une vidéo au fur et à mesure de son arrivée. Ce qui signifie que pour écouter ou voir dix fois le même fichier il faudra le demander 10 fois !

Xavier Galaup dans son blog écrit à propos de l’expérimentation en streaming des bibliothèques alsaciennes qui ont noué un partenariat avec Musicme : « Le modèle économique n’est pour l’instant pas adapté aux bibliothèques de lecture publique. Outre un droit d’entrée et un abonnement annuel, chaque écoute nous sera facturée 4 centimes d’euros. En cas de succès du service, ce paiement à l’acte pourrait se révéler très vite coûteux pour les collectivités et nous obliger à limiter le nombre d’écoutes par mois pour avoir une visibilité sur nos budgets. Cette limitation que nous devons imposer entre en contradiction avec la pratique d’écoute illimitée du web.»

Quant aux propositions par téléchargement où le fichier doit être rapatrié dans sa totalité avant d’être lu, les œuvres consultées en ligne sont chronodégradables c’est-à-dire consultables pendant une période de temps déterminée et sont contrôlées par des DRM (Digital Right Management) ou GDN (Gestion des droits numériques) qui sont un système de verrouillage  limitant l’accès au public et permettant la chronodégrabilité des fichiers : c’est le cas de Bibliomedias ou d’Ithèque.

Le marché et les prestataires proposant leurs offres aux bibliothèques ont pour le moment le champ libre et les bibliothèques en sont dépendantes.
D’où l’idée très intéressante de la licence globale, « une proposition française visant à légaliser les échanges non-commerciaux de contenus audiovisuels  à travers Internet, en contrepartie d’une rétribution forfaitaire redistribuée aux ayants droit, proportionnellement à la densité de téléchargement que leurs œuvres ont suscité », qui n’a pas été retenue lors du vote de la loi DADVSI en août 2006.
Si les tarifs des abonnements sont proposés à chaque bibliothèque, il ne faut pas oublier qu’il existe déjà et pour la lecture publique et pour les bibliothèques universitaires deux consortiums visant à négocier les prix avec les prestataires.

Certaines bibliothèques de lecture publique se sont regroupées autour de CAREL, le Consortium pour l’Acquisition des Ressources Electroniques en Ligne, qui propose pour le moment assez peu de ressources musicales et qui ne concernent que les enregistrements audiovisuels (Bibliomedias Classical Music Library, Cite de la musique en ligne et Discothèque Naxos).

Le Consortium COUPERIN, Consortium Universitaire de Publications Numériques, offre assez  peu de ressources dans le domaine de la musique (RILM, JSTOR et en négociation actuellement le Grove Music online). Toutefois il a élaboré en mai 2009 un texte très important avec l’ADBU, Association des directeurs et des personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation, et l’AURA, Association du réseau des établissements utilisateurs de l’ABES, intitulé : « Pour une politique nationale de l’Information Scientifique et Technique : propositions communes COUPERIN-ADBU-AURA ».
Ce texte est en quelque sorte un manifeste pour la mise en œuvre d’une politique d’acquisition de ressources documentaires sous forme de licences nationales.

C. Préconisations du livre blanc

Le droit de prêt en ligne est la question cruciale qui doit retenir toute l’attention des bibliothécaires qui connaissent aujourd’hui l’enjeu au combien important du passage d’une collection matérielle à une collection immatérielle.
Nous retiendrons cinq préconisations fondamentales :

  • défendre l’accès le plus large possible des biens culturels numérisés pour tout citoyen
  • adopter le principe du consortium afin d’avoir des négociations concertées avec les fournisseurs
  • coopérer avec les bibliothèques afin de négocier les tarifs
  • travailler sur la question de la rétribution des droits d’auteur et des  droits voisins
  • imposer l’idée du le droit de prêt en ligne : licence globale, licence libre ou licence nationale pour les fichiers numériques dans les bibliothèques (?)

D. Sitographie commentée de la musique en ligne : dictionnaires, encyclopédies, périodiques, partitions, enregistrements sonores et audiovisuels

D.1 Dictionnaires musicaux et encyclopédies en ligne

Grove music online
http://www.grovemusic.com/ Version payante
Janvier 2001, la seconde édition tant attendue du New Grove dictionary of music and musicians paraît en version papier (28 volumes + 1 volume d’index) et en version électronique. L’équipe de direction s’est étoffée : Stanley Sadie (1930-2005), spécialiste de Mozart, Haendel et de l’opéra, John Tyrrell, spécialiste de Léos Janacek, Laura Macy et Sara LLoyd,responsables de l’édition électronique.
Les principaux changements par rapport à la première édition du New Grove dictionary of music and musicians, datant de 1980, sont :

  • la mise à jour de tous les articles
  • de nouvelles biographies (Machaut, Dufay, Monteverdi, Bach, Handel, Gluck, Haydn, Weber, Schubert, Schumann, Bellini, Chopin, Brahms, Tchaikovsky, Bruckner, Mahler, Strauss, Verdi, Wagner, Stravinsky, Bartok et Britten)
  • de nouveaux sujets : post-modernisme, sexualité, féminisme, les femmes et la musique, marxisme, nazisme,…
  • l’ajout pour les compositeurs du XXe siècle de  2300 nouvelles entrées
  • l’ajout pour les interprètes du XXe siècle de centaines de nouvelles entrées
  • le développement des articles consacrés aux musiques du monde
  • l’ajout pour le jazz et le rock de 700 nouvelles entrées
  • la part grandissante apportée aux instruments et leur histoire

La version électronique contient aujourd’hui le plein texte de la seconde édition du New Grove Dictionary of music and musicians , plus le New Grove Dictionary of Opera ainsi que le New Grove Dictionary of Jazz. Cette version offre en plus la recherche simple, experte, en plein texte, le feuilletage par article, par abréviations, par auteurs d’articles avec index de A à Z. Depuis 2008, Grove Music Online fait partie du portail Oxford Music Online qui propose en même temps l’Oxford Companion to Music et l’Oxford Dictionary of Music.

  • The Garland Encyclopedia of world music online
    http://glnd.alexanderstreet.com Version payante
    http://alexanderstreet.com/products/muso.htm
    Contact : sales@alexanderstreet.com
    Encyclopédie consacrée aux musiques traditionnelles du monde entier.
    Numérisation des 10 volumes de la Garland Encyclopedia of world music et des disques compacts accompagnant chaque volume.
    Base interrogeable par volumes de l’encyclopédie, par enregistrements, par disques correspondant à chaque volume, par auteur, sujet, genre, instrumentation, ensemble, groupe ethnique, lieux.
  • African American Music Reference : international dictionary of black composers
    http://aamr.alexanderstreet.com/ Version payante
    http://alexanderstreet.com/products/muso.htm
    Contact : sales@alexanderstreet.com
    Numérisation du livre International Dictionary of Black Composers de S. Floyd.
    Contient des textes de référence sur le blues, le jazz, les negro-spirituals, les chants d’esclave, le gospel et autres formes de l’expression musicale des noirs américains.
  • Dictionnaires musicaux numérisés sur Gallica, bibliothèque numérique de la BnF
    http://gallica.bnf.fr/ Accès libre
    Quelques dictionnaires de la musique publiés au 19e et début 20e siècles : 

    • Eitner Robert (1832-1905) Biographisch-bibliographisches Quellen-Lexikon der Musiker und Musikgelehrten der christlichen Zeitrechnung bis zur Mitte des neunzehnten Jahrhundert. / von Rob. Eitner. Leipzig : Breitkopf & Härtel, 1900-1904. – 11 volumes
    • Fétis, François-Joseph (1784-1871) Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique / par François-Joseph Fétis. – Paris : Firmin-Didot, 1866-1868. – 8 volumes
    • Lavignac, Albert (1846-1916). Auteur et La Laurencie, Lionel de (1861-1933)Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire. Première partie, Histoire de la musique. Deuxième partie. Technique, esthétique, pédagogie / Albert Lavignac, fondateur, professeur au Conservatoire, membre du Conseil supérieur d’enseignement ; Lionel de la Laurencie, directeur, président de la Société française de musicologie. – Paris : Librairie Delagrave, 1920-1930. – 10 volumes

D.2 Périodiques musicaux en plein texte numérisés

  • JSTOR = Journal storage. Trusted archive for sholarship
    http://www.jstor.org/ Version payanteJSTOR est une association à but non lucratif, créée en 1995, qui utilise la technologie numérique afin de préserver et de communiquer les archives dans le domaine de la recherche. En 2009 JSTOR fusionne avec ITHAKA, association également à but non lucratif. Parmi les collections de périodiques numérisés qu’offre JSTOR dans le domaine scientifique, littéraire, artistique, figure une collection intitulée «Musique». 

    Cette donne accès aux textes des articles de 33 périodiques musicaux faisant référence :

    • 19th-Century Music. – University of California Press. – 1977-2006
      Volumes 1 à 30. – ISSN 01482076
    • Acta Musicologica. – International Musicological Society. -  1931-2006.
      Volumes 3 à 78. – ISSN 00016241
    • American music. – University of Illinois Press. – 1983-2007.
      Volumes 1 à 25. – ISSN 07344392
    • Archiv für Musikwissenschaft . – Franz Steiner Verlag. – 1918-2005.
      Volumes 1-62. – ISSN 00039292
    • Asian Musik . – University of Texas Press. – 1968-2004.
      Volumes 1 à 35. – ISSN 00449202
    • Black music research journal / Center for black music research. – University of Illinois Press. – 1980-2006.
      Volumes 1 à 26. – ISSN 02763605
    • Cambridge opera journal. – Cambridge University Press. – 1989-2004.
      Volumes 1 à 16. – ISSN 09545867
    • Early music . – Oxford University Press. – 1973-1999.
      Volumes 1 à 27. – ISSN 03061078
    • Early music history. – Cambridge University Press. – 1981-2004.
      Volumes 1 à 23. – ISSN 02611279
    • Ethnomusicology / Society for ethnomusicology. – University of Illinois Press. – 1953-2005.
      Volumes 1 à 49. – ISSN 00141836
    • Ethnomusicology forum / British forum for ethnomusicology. – Taylor and Francis, Ltd. – 2004.
      Volume 19. – ISSN 17411912
    • The Galpin society journal / Galpin Society. – 1948-2004.
      Volumes 1 à 57. – ISSN 00720127
    • International review of the aesthetics and sociology of music / Croatian musicological society. – 1971-2008.
      Volumes 2 à 39 ISSN 03515796
    • Journal of music theory / Yale University Department of Music. – Duke University Press. – 1957-2004.
      Volumes 1 à 48. ISSN 00222909
    • The journal of musicology. – University of California Press. – 1982-2006
      Volumes 1 à 23. – ISSN 02779269
    • Journal of the american musicological society / American Musicological Society. – University of California Press. – 1948-2006
      Volumes 1 à 59. – ISSN 00030139
    • Journal of the Royal music association / Royal Music Association. – Francis & Taylor, Ltd. – 1986-2004.
      Volumes 112 à 129 ISSN 02690403
    • Latin american music review / Revista de musica latinoamericana. – University of Texas Press. – 1980-2006.
      Volumes 1 à 27. – ISSN 01630350
    • Lenox avenue : a journal of interarts inquiry / Center for black music research. – Columbia College Chicago. – 1995-1999.
      Volumes 1 à 5. – ISSN 10800646 (cette publication a cessé de paraître)
    • Lied und populäre Kultur / Deutsches Volksliedarchiv. – 2000-2005. – 45-50/51 Jahrgang)
    • Music & letters. – Oxford University Press. – 1920-2001.
      Volumes 1 à 82. – ISSN 00274224
    • Music Analysis. – Blackwell Publishing. – 1982-1999.
      Volumes 1 à 18. – ISSN 02625245
    • Music theory spectrum / Society for music theory. – University of California Press. – 1979-2006.
      Volumes 1 à 28 ISSN 01956167
    • The musical quarterly. – Oxford University Press. – 1915-1999.
      Volumes 1 à 83. – ISSN 00274631
    • The musical times. – Musical Times Publications, Ltd. – 1903-2006.
      Volumes 44 à 147. – ISSN 00274666
    • Notes / Music Library Association. – 1934-2004.
      Volume 1 – Second series Volume 61). – ISSN 00274380
    • Perspectives of new music. – 1962-2002.
      Volumes 1 à 40. – ISSN 00316016
    • Popular music – Cambridge University Press. – 1981-2004.
      ISSN 02611430
    • Revue de musicologie / Société française de musicologie. – 1922-2006.
      Tome 3e à 92e. – ISSN 00351601
    • Studia musicologica Academiae scientiarum hungaricae. – Akadémiai Kiado. – 1961-2004.
      Tomes 1 à 45. – ISSN 00393266
    • Tempo. – Cambridge University Press. – 1939-2004. – ISSN 00402982
      Tijdschrift van de Koninklijke Vereniging voor Nederlandse Muziekgeschiedenis / Koninklijke Vereniging voor Nederlandse Muziekgeschiedenis. – 1995-2004.
      D. 45ste-54ste. – ISSN 13837079
    • Yearbook for traditional music / International council for traditional music. – 1981-2005.
      Volumes 13 à 37. – ISSN 07401558
  • RIPM Online Archive of music periodicals (full-text) = RIPM (Répertoire international de la presse musicale 1800-1950) Périodiques musicaux en ligne en plein texte
    http://www.ripm.org Version payanteLe répertoire international de la presse musicale est en train d’évoluer d’un index des revues musicales du 19e siècle à un accès en plein texte à un grand nombre de périodiques musicaux : depuis l’été 2009, RIPM Online Archive of Music Periodicals donne accès en plein texte à 51 périodiques musicaux.Parmi ces revues en plein-texte citons : 

    • Belgique « Le guide musical (1885-1914 ; 1917-1918)
    • France « La Revue et Gazette musicale de Paris (1835-1880), « L’Art musical » (1860-1870 ; 1872-1894), et « Le Ménestrel » (1833-1914 ; 1919-1940)
    • Allemagne « Allgemeine musikalische Zeitung » (1798-1848 ; 1863-1882) et « Neue Zeitschrift für Musik » (1834-)
    • Grande-Bretagne « The Musical World » (1836-1891), « The Musical Times » (1842-) et « The Monthly Musical Record » (1871–1960)
    • Italie « Gazzetta musicale di Milano » (1842-1902) et « Rivista musicale italiana » (1894–1932 ; 1936–1943 ; 1946–1955)
    • Pays-Bas « Caecilia: Algemeen Muzikaal Tijdschrift van Nederland » (1844-1944)
    • Etats-Unis « Dwight’s Journal of Music » (Boston, 1852-1881)
  • Périodiques musicaux numérisés sur GALLICA, la bibliothèque numérique de la BnF
    http://gallica.bnf.fr/Accès libreQuelques périodiques musicaux : 

    • Bulletin de la Société française des amis de la musique. – Paris, 1909-1910
    • Revue musicale de l’Afrique du Nord. L’Avenir musical de Tanger ["puis" : Organe du Conservatoire de musique d'Alger]. – Alger, 1910
    • Bulletins de la Société des compositeurs de musique. – Paris, 1863-1870
    • La Musique sacrée . – Paris : La Procure, 1947 [Variante du titre L'Organiste]
    • Les Annales du théâtre et de la musique – Paris, 1875-1916
    • Revue musicale de Lyon / Léon Vallas, directeur-rédacteur en chef. – 1903-1913 (revue prenant le titre deRevue française de musique à partir du 1er mars 1912)
    • La Romance : journal de musique. – Paris, 1834-1835
    • Le Ménestrel : journal de musique . – Paris : Heugel, 1833-1940 (103 années de publication disponibles)
    • Le Journal de musique / Armand Gouzien, rédacteur principal. – Paris, 1876-1882
    • Revue musicale / publiée par M. Fétis. – Paris, 1827-1835
    • L’Art dramatique et musical au XXe siècle : annuaire international des artistes et des œuvres, mois par mois,(…) / Eugène Morel, directeur de publication – Paris : Revue d’art dramatique, 1902-1904
    • L’Année musicale/ publiée par MM. Michel Brenet, Jean Chantavoine, Louis Laloy, Lionel. de la Laurencie . – Paris, Librairie Félix Alcan, 1912-1914
    • Le Caveau . – Paris, 1838-1923
    • Le Luth français. Journal de la facture instrumentale. – Paris, 1856

D.3 Musique notée numérisée

La musique manuscrite ou imprimée et le web : où trouver des partitions : quelques sites

  • IMSLP = International music score library project ou Bibliothèque musicale Petrucci
    http://imslp.org/wiki/Accueil Accès libreL’IMSLP est un projet de bibliothèque virtuelle en ligne contenant des partitions musicales tombées dans le domaine public. Ce projet qui est né le 16 février 2006 a été contraint de fermer de novembre 2007 à juin 2008 suite aux plaintes de l’éditeur Universal Edition notamment concernant la numérisation de partitions encore soumises aux droits d’auteur.
    Il faut préciser que les deux principaux serveurs de l’IMSLP étant physiquement localisés au Canada (l’un à Montréal, l’autre à Toronto), l’IMSLP applique les lois canadiennes en matière de copyright. Le principe du copyright canadien est le suivant : le droit d’auteur perdure pendant une période de 50 ans suivant la mort du compositeur ou de l’éditeur s’il existe.
    En France, selon la loi du 27 mars 1997, «l’auteur jouit sa vie durant du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire. La protection persiste au profit de ces ayants droit pendant l’année civile en cours et les 70 ans qui suivent la mort de l’auteur. A l’expiration de ce délai l’œuvre tombe dans le domaine public».
    En plus des partitions dans le domaine public ce projet prend en compte également des partitions de compositeurs contemporains sous licence Creative Commons.
    Actuellement 23 000 œuvres, 56 000 partitions et parties
    Un des principaux projets de l’IMSLP était la numérisation de l’édition monumentale des œuvres de Johann Sebastian Bach, la Johann Sebastian Bach’s Werke éditée par la  Bach-Gesellschaft et publiée à Leipzig par Breitkopf & Härtel de 1851 à 1899, qui a été terminée en novembre 2008.
    Exemple d’une notice sur le site de l’IMSLP :
    Allegro appassionato / Roger-Ducasse. – Paris : Durand & Cie, 1917. Plate D. & F. 9496
    Public Domain – Non PD EU
    Please obey the copyright laws of your country. IMSLP does not assume any sort of legal responsibility or liability for the consequences of downloading files that are not in the public domain in your country.
  • Choral Public Domain Library = CPDL. Bienvenue à Choral wiki
    http://www.cpdl.orgAccès libre
    Le site de Choral Public Domain Library ou Choral wiki a commencé en 1998 et propose actuellement des partitions de musique chorale de plus de 1600 compositeurs.
    Ce site qui est maintenu aux Etats-Unis propose des partitions qui ne sont pas  encore, loin s’en faut, dans le domaine public en Europe.
    Exemple :
    Title: La Chèvre du Thibet
    Composer: Poulenc, Francis (1899-1963)
    Lyricist : Apollinaire, Guillaume (1880-1918)
    Number of voices: 1v Voicing: Soprano Solo
    Genre: Secular, Chanson
    Language: French
    Instruments: Piano
    Published: 1920.
    Description: The chansons « La Chèvre du Thibet » is Number 2 in the song cycle “Le Bestiaire ou le Cortège d’Orphée” published in 1920 by French music publisher « Editions Max Eschig » and is Copyright 1920 by Les Editions de La Sirène.
    Note: This « song cycle » of miniature songs was written early in Poulenc’s career. It is perhaps an extreme case of the disparity between US Copyright law and that of countries which base their copyrights on death dates. Users outside the US should be especially cautious to consult the laws of their own country before downloading these songs.
  • Music online reference. Classical scores library
    http://shmu.alexanderstreet.com/Version payante
    http://alexanderstreet.com/products/muso.htm
    Contact : sales@alexanderstreet.com
    Contient plus de 15 000 partitions.
    Base interrogeable par auteurs (compositeurs, arrangeurs, librettistes, etc.), genres musicaux, instrumentation, titres éditoriaux, périodes.

Moyen-Age

  • Digital Image Archive of Medieval Music (DIAMM)
    http://www.diamm.ac.uk/index.html
    Accès libre avec nom d’utilisateur et mot de passe
    L’objectif du projet Digital Archive of Medieval Music est de créer un fonds international de manuscrits numérisés de musique médiévale.
    Les manuscrits datent approximativement de 800 à 1550, les documents originaux sont conservés dans les bibliothèques et archives du monde entier.
    En collaboration avec les universités d’Oxford et lde la Royal Holloway à Londres, ce projet a commencé par l’archivage des reproductions numériques de toutes les sources connues de musique polyphonique en Grande-Bretagne. Ensuite l’équipe de chercheurs a pu se tourner vers des manuscrits venant d’autres pays européens.
    Il s’agit d’une part de faciliter l’étude de la musique et de ses sources, d’autre part d’en assurer la sauvegarde.
    La première phase du projet a été financée par le Humanities Research Board en 1998. Deux bourses d’un montant considérable, allouées par le Arts et Humanities Research Board en 1999 et en 2001, ont permis au projet d’entrer en phases 2 et 3. DIAMM a aussi obtenu une aide financière importante de la Mellon Foundation aux USA.
    Le site Web permet d’ores et déjà à de nombreuses archives de présenter leurs collections à des chercheurs du monde entier par l’intermédiaire d’un seul portail internet protégé. Un public de plus en plus nombreux peut ainsi consulter un nombre croissant de manuscrits, tout en préservant les droits d’auteur et de propriété des originaux.
    Inscription gratuite (« Register with DIAMM »).

15e 16e

  • RICERCAR – Centre d’études supérieures de la Renaissance – Université François Rabelais Tours
    Accès libre
    Le programme « Ricercar » est un programme de recherche en musicologie attaché au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours (UMR 6576 du CNRS).
  • Corpus des luthistes
    http://ricercar.cesr.univ-tours.fr/3-programmes/EMN/luth/pages/actualites.asp
    Accès libre
    Ce projet est coordonné par Dinko Fabris, John Griffiths et Philippe Vendrix.
    Sont en ligne depuis le 28 novembre 2007 Intabulatura de Lauto. Libro primo, libro secundo de Francesco Spinacino.
  • Renaissance music in Croatia
    http://ricercar.cesr.univ-tours.fr/3-programmes/EMN/Croatie/
    Accès libre
    Ce projet est sous la direction de Ennio Stipčević, Philippe Vendrix et Vasco Zara.
    Les plus importantes sources de la Renaissance croate présentées ici renferment des manuscrits musicaux, des publications de recueils, des anthologies et des œuvres théoriques. Ces documents provenant de différentes bibliothèques européennes et croates sont proposés sous forme numérique. Une transcription moderne suivie d’un commentaire et d’une fiche descriptive accompagne chacune de ces sources.
  • Corpus des messes anonymes du XVe siècle
    http://ricercar.cesr.univ-tours.fr/3-programmes/EMN/MessesAnonymes/
    Accès libre
    Projet réalisé par Agostino Magro.
    Le Corpus des messes anonymes du XVème siècle est un projet éditorial en ligne, conçu pour offrir un outil de recherche et de travail exhaustif – facilement accessible – aux chercheurs et aux professionnels de la musique ancienne. Les messes sont accessibles en téléchargement libre (fichier PDF) ; elles peuvent être consultées sur écran, ou bien être imprimées.

Compositeurs

  • Bach Digital
    http://vmbach.rz.uni-leipzig.de:8971/content/below/bachdigital.xml?lang=en
    Accès libre
    Bach Digital est un projet réunissant les bibliothèques suivantes : Staatsbiblliothek de Berlin, Bach-Archiv de Leipzig, Sächsiche Landesbibliothek et la Staats- und Universitätsbibliothek de Dresde.
    Il s’agit de numériser les manuscrits autographes et les sources originales des collections de tous les partenaires. Le travail de numérisation devrait commencer en 2011. La base de données sur les sources commencée en 1999, disponible sur Internet en 2001, réunit une mine d’informations sur les manuscrits autographes de Johann Sebastian Bach, leur transmission par des copies manuscrites jusqu’en 1850 et les premières éditions originales.
  • NMA Online = Neue Mozart-Ausgabe: Digitized Version = Version numérisée
    http://dme.mozarteum.at/DME/nma/start.php?l
    Accès libre
    La Digitale Mozart Edition = DME reprend en version numérisée les 130 volumes de l’édition monumentale de Mozart,Neue Mozart Ausgabe, publiée chez Bärenreiter :  elle a été réalisée par l’Internationale Stiftung Mozarteum en coopération avec le Packard Humanities Institute.
    Il s’agissait de rendre accessible à tout public, pour un travail personnel ou un travail d’enseignement, l’œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart.
    La Digitale Mozart Edition = DME, si elle part de la Neue Mozart Ausgabe qui a été publiée par l‘ Internationale Stiftung Mozarteum en association avec les villes d’Augsburg, Salzburg et Vienne depuis 1951, entend par la suite s’enrichir de nouvelles données.
    Avant de pouvoir pénétrer sur le site il faut que chaque utilisateur accepte de ne pas faire de copies autres que pour son usage personnel.
    “I agree to use this web site only for personal study and not to make copies except for my personal use under « Fair Use » principles of Copyright law”
    YES NO
    L’interrogation peut se faire par n° de catalogue thématique (Köchel), par titres, par éditeur scientifique.

Musique notée numérisée dans les bibliothèques classées par pays…

Allemagne

Münchener DigitalisierungsZentrum /Bayerische Staatsbibliothek /Musikabteilung der Bayerischen Staatsbibliothek
http://daten.digitale-sammlungen.de/~db/ausgaben/uni_ausgabe.html?recherche=ja&ordnung=chrono&projekt=1199863919&l=de
Accès libre
Numérisation des éditions monumentales parues chez Breitkopf & Härtel à Leipzig tout au long du 19e et début du 20e siècle.

  • Beethoven, Ludwig van (1770-1827)
    La toute première édition monumentale des œuvres de Ludwig van Beethoven publiée par Breitkopf & Härtel de 1770 à 1827, 309 volumes publiés de 1862 à 1865 dont 1 en supplément paru en 1888.
  • Händel, Georg Friedrich (1685-1759)
    Georg Friedrich Händels Werke / herausgegeben von Friedrich Chrysander ; Ausgabe der deutschen Händelgesellschaft. – Leipzig : Breitkopf & Härtel, 1858-1902
    Friedrich Chrysander (1826-1901) fit paraître de 1858 à 1902 une édition monumentale des œuvres de Georg Fridriech Händel sous les auspices de la Händel-Gesellschaft qu’il avait créée. A sa mort en 1901 il fut remplacé par l’éditeur scientifique Max Seiffert (1868-1948) qui assura la publication des derniers volumes.
  • Liszt, Franz (1811-1886)
    Franz Liszts musikalische Werke / herausgegeben von der Franz Liszt-Stiftung. – Leipzig : Breitkopf & Härtel, 1907-1936. – 34 volumes.
    Peu de temps après la mort de Franz Liszt, en 1888, se créait la Franz Liszt-Stiftung, dont le but était de procéder à l’édition complète des œuvres du compositeur. Cette édition porte le nom de Carl-Alexander Ausgabe, du nom de son promoteur Karl Alexander, grand-duc de Saxe-Weimar-Eisenach (1818-1901). De 1907 à 1936 parurent 34 volumes mais l’édition ne fut jamais terminée.
  • Mendelssohn Bartholdy, Félix (1809-1847)
    Felix Mendelssohn_Bartholdys Werke / Ausgabe von Julius Rietz. – Leipzig : Breitkopf & Härtel, 1874-1877
    C’est sous la direction de Julius Rietz (1812-1877), compositeur, chef d’orchestre et violoncelliste, que parurent, de 1874 à 187, les 157 volumes des œuvres deFélix Mendelssohn-Bartholdy.
  • Schubert, Franz (1797-1828)
    Franz Schuberts Werke : kritisch durchgesehene Gesamtausgabe / darunter Johannes Brahms und Joseph Hellmesberger. – Leipzig : Breitkopf & Härtel, 1884-1897
    En projet dans le futur, numérisation de cette édition monumentale.
  • Schumann, Robert (1810-1856)
    Robert Schumann’s Werke herausgegeben von Clara Schumann in Zusammenarbeit mit Johannes Brahms. – Leipzig : Breitkopf & Härtel, 1879-1893. – 156 Einzelbände
    De 1879 à 1893 furent publiés en 14 séries les 156 volumes de l’édition complète des œuvres de Schumann sous la direction de Clara Schumann et de Johannes Brahms.
  • Denkmäler deutscher Tonkunst
    La 65 volumes de la collection «Denkmäler deutscher Tonkunst : erste Folge» parue de 1892 à 1931, rassemblant de la musique vocale et ou instrumentale du 16e au 18e.

Sächsische Landesbibliothek-Staats und Universitätsbibliothek Dresden = SLUB Dresden
http://digital.slub-dresden.de/sammlungen/kollektionen/musik-1/nachTitel/Accès libre
1398 partitons numérisées, dont 125 manuscrits d’opéras qui font aussi partie du projet Die Oper in Italien und Deutschland zwischen 1770 und 1830
http://www.oper-um-1800.uni-koeln.de

Danemark

The Danish National Digital Sheet Music Archive
http://www.kb.dk/en/nb/samling/ma/digmus
Les manuscrits musicaux et des partitions imprimées appartenant à la collection Musique et théâtre ont été numérisées afin de donner un accès internet aux collections de la Royal Library.
Ces partitions numérisées peuvent être trouvées sur l’Opac REX à l’adresse suivante :
Exemple : Brahms, Johannes
12 partitions trouvées
https://rex.kb.dk/F/?func=file&file_name=find-b&local_base=mus01_www&con_lng=ENG

Ecosse

National Library of Scottland =NLS
http://digital.nls.uk/index.cfm?subject=2168
La Bibliothèque nationale d’Ecosse propose en version numérisée l’intégralité des Early books of scottish songs soit 487 chansons imprimées entre 1739 et 1746 sur des paroles d’Allan Ramsay.

Espagne

Biblioteca digital hispanica  / Biblitoteca nacional de Espana
http://bdh.bne.es/bnesearch/Search.do?text=&field2Op=AND&field1val=Teatro+lirico&numfields=3&field3Op=AND&field3=todos&field3val=&field2=todos&field1Op=
AND&exact=&advanced=true&field1=coleccion&media=&field2val=&language=es&type=Manuscrito

326 partitions imprimées et 3 manuscrits du 19e ont été numérisés.

Biblioteca de Catalunya
http://mdc.cbuc.cat/cdm4/browse.php?CISOROOT=/partiturBC
121 partitions numérisées à la Biblioteca de Catalunya.
Isaac Albeniz (30 partitions), Louis Arnau, Josep Anselm Clavé, Francesc Valls (1665-1747), etc.

Etats-Unis

Eda Kühn Loeb Music Library – Digital scores and libretti : a Harvard University Library collection
http://vc.lib.harvard.edu/vc/deliver/home?_collection=scores
Accès libre
Les partitions et les livrets de cette collection incluent des éditions et des copies de manuscrits de musique du 18e et du début du 19e siècle, Johann Sebastian Bach et sa famille, Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert et autres compositeurs, de nombreuses versions de partitions d’opéra, et musique de la seconde école de Vienne (Schönberg, Berg, Webern).

VARIATIONS Prototype : Online Musical Scores / William and Gayle Cook Music Library – Indiana University School of Music
http://www.dlib.indiana.edu/variations/scores/
Accès libre
A l’Indiana University de Bloomington aux Etats-Unis, la William & Gayle Cook Music Library participe à l’ Indiana University Digital Library Program (DLP).
A travers le programme Variations : online musical scores, la Cook music Library offre des partitions en ligne dans différents domaines :

  • Opera literature
  • Song literature
  • Orchestral and choral literature
  • Chamber music literature
  • Piano literature
  • Solo instrumental literature

Les partitions numérisées sont présentées avec des signets décrivant le contenu de la partition. En cliquant sur un titre on accède donc au morceau voulu et à chaque mouvement de l’œuvre.

France

Bibliothèque nationale de France -Gallica – Le fonds Philidor reconstitué
http://www.gallica.bnf.fr
Accès libre
Le projet mené par la BnF avec la Bibliothèque municipale de Versailles a consisté à recréer virtuellement un fonds précieux dont les originaux sont conservés sur les deux sites : le fonds « Philidor ».
André Danican Philidor (1647-1730), était musicien de la Grande Ecurie, compositeur et garde de la Bibliothèque de musique de Louis XIV. Il collecta et copia la musique jouée à la cour de France depuis la Renaissance jusqu’au règne de Louis XIV : ballets, divertissements, comédies-ballets, opéras y sont réunis en de précieux volumes qui présentent notamment la plupart des ballets et comédies-ballets de Jean-Baptiste Lully et les œuvres vocales de Michel-Richard de Lalande.
Pendant la Révolution française la bibliothèque du roi fut dispersée entre Versailles et Paris.
Ce projet est donc la reconstitution virtuelle de la collection Philidor grâce à la numérisation et à Internet à partir des collections de la BnF et de celles de la Bibliothèque municipale de Versailles.
Cliquer sur Recherche avancée puis dans Types de documents sur Partitions

Patrimoine numérique- Catalogue des collections numérisées en France
http://www.numerique.culture.fr/mpf/pub-fr/index.html
Catalogue collectif en ligne du patrimoine culturel numérisé en France.
Ce catalogue est le volet national du projet européen Michael.
Recherche par le mot musique
http://www.numerique.culture.fr/mpf/pub-fr/resultats.html?q=musique&from1=rechsimplle&op=and

Italie

Le Portail INTERNET CULTURALE
http://www.internetculturale.it/
Accès libre
Le portail Internet Culturale est le résultat du projet La Bibliothèque numérique italienne et le réseau touristico-culturel. Ce projet a été approuvé et co-financé par le Comité des Ministres de la Société de l’Information (CMSI) en mars 2003.
Le projet a été réalisé par l’Institut Central du Catalogue Unique des bibliothèques italiennes et des informations bibliographiques (ICCU).
Dans la section appelée « collections numériques » on trouve une partie consacrée aux collections musicales en ligne et aux projets en cours.
Les collections numériques du portail sont consultables dans la banque de données appelée « contenus numériques ».
Exemple :
Provinzia autonomo di Trento
http://www1.trentinocultura.net/
puis cliquer sur : Manoscritti musicali trentini del ’400
Les sept codici de Trente, conservés à la Biblioteca capitolare del Duomo di Trento sont la plus vaste collection existante de compositions musicales polyphoniques du XVième siècle. La numérisation complète de ces manuscrits a été faite ainsi qu’un important travail musicologique qui permet d’avoir accès à une description scientifique de chaque codex : filigranes, dimensions, types d’écriture manuelle, illustrations, type d’écriture musicale, état de conservation, copistes, bibliographie et accès aux pages numérisées du codex. La recherche se fait par incipit, par compositeur, par forme musicale.

Suisse

Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
Réro Digitale Bibliothek RERO DOC
http://doc.rero.ch/search?cc=GENEVE.PARTITION&ln=de&jrec=31
Propose du matériel d’orchestre 19e début 20e et des partitions d’opéra chant piano.

D.4 Enregistrements sonores numérisés

Music online
http://alexanderstreet.com/products/muso.htm
Contact : sales@alexanderstreet.com
Music Online : Listening

Classical music online
http://clmu.alexanderstreet.com/ Version payante
47 labels de disques, dont Hyperion Records (10335), Hänssler Classic (7875), Mark Custom Recording Service (6567), ASV Records (5075), EMI (2581), Forlane CI (2472), VOX Classics (2118), CRD Records (1717), etc.
Base interrogeable par titres d’œuvres, compositeurs, ensembles instrumentaux, instrumentation, labels, dates d’enregistrement.

Jazz Music Library
http://jazz.alexanderstreet.com Version payante
Base interrogeable par titres d’album, par interprètes, par enregistrements, par ensembles, par genres, par instrumentation, par dates d’enregistrement, par titres des morceaux chantés

Contemporary World Music
http://womu.alexanderstreet.com Version payante
Contient des genres aussi divers que le reggae, le worldbeat, le worldfusion, le jazz des Balkans, la musique Bollywood, etc, ainsi que de la musique traditionnelle comme le fado, le flamenco, le klezmer, le gagaku,etc,.
Base interrogeable par titres d’albums, par interprètes, titres des enregistrements, groupes ethniques, ensembles, genres musicaux et lieux (Afrique, Europe, Amérique du Sud, Océanie, Amérique du Nord).

La Discothèque NAXOS
http://www.naxosmusiclibrary.com Version payante
Numérisation de tous les enregistrements des catalogues BIS, Chandos, Hänssler, Marco Polo, Naxos, Ondine, etc., et autres labels indépendants.
Contient plus de 45000 disques : essentiellement de la musique classique, mais aussi  quelques petites collections de  blues, jazz, pop et rock.

Canada

The Virtual Gramophone
http://www.collectionscanada.gc.ca/gramophone/index-e.html Accès libre
The Virtual Gramophone : images et enregistrements numériques à partir de la collection d’enregistrements sonores provenant des Bibliothèques et Archives du Canada : enregistrements cylindres, 78 tours

SONUS Communauté électroacoustique canadienne
http://www.sonus.ca/francais.htm Accès libre
La Communauté électroacoustique canadienne (CEC), fondée en 1986, est l’association officielle nationale pour l’électroacoustique. Elle se consacre à la promotion de cette forme d’art dans sa définition la plus large : de l’acousmatique à l’informatique musicale, aux paysages sonores, art sonore et au-delà.
SONUS est une bibliothèque en ligne d’écoute d’œuvres électroacoustiques créées et gérées par le CEC.
SONUS rend accessible à tous les publics des pièces électroacoustiques. C’est un outil de promotion pour les compositeurs.

France

Gallica – Bibliothèque numérique de la BnF
http://gallica.bnf.fr Accès libre
Gallica offre accès à tous types de documents dont les documents sonores :
Cliquer sur recherche avancée puis dans Types de documents sur Document sonore
Il s’agit de rendre accessible au plus grand nombre un patrimoine sonore national et international et des répertoires peu ou pas réédités.
Quatre grands corpus ont été définis :

  • Archives de la parole 1911-1914 : vous pouvez entendre Guillaume Apollinaire, Emile Durkheim, Alfred Dreyfus, etc.
  • Le don fait par Pathé aux Archives de la parole en 1911 d’enregistrements russes ou caucasiens
  • Sélection d’enregistrements de musique baroque et ancienne de 1912 à 1958
  • Sélection d’enregistrements de «musiques du monde» de 1926 à 1949 issus de la collection personnelle de Roger Desvignes, premier directeur de la Phonothèque nationale en 1938

Cité de la musique – Extranet
http://mediatheque.cite-musique.fr Version payante
L’Extranet propose un accès sécurisé à l’ensemble des contenus du portail de la Médiathèque. En effet, pour des raisons juridiques et techniques, certains documents numériques ne sont pas consultables sur Internet. Sont accessibles dans leur version intégrale sur l’Extranet les documents numériques suivants :

  • Concerts enregistrés à la Cité de la musique en audio et vidéo
  • Notes de programme des concerts
  • Conférences enregistrées à la Cité de la musique
  • Documentaires vidéo et musiques filmées numérisés
  • Guides d’écoute interactifs
  • Dossiers pédagogiques illustrés d’exemples sonores
  • Photos des instruments du Musée de la musique

L’adhésion à l’Extranet est réservée aux organismes tels que les bibliothèques, les conservatoires, les centres de ressources, etc.

Bibliothèques spécialisées de la ville de Paris
http://bibliotheques-specialisees.paris.fr Accès gratuit
La Ville de Paris a entrepris un énorme travail de numérisation de sa riche collection de 78 tours dans le domaine de la chanson, du jazz, de la musique classique instrumentale, de la musique classique orchestrale, de la musique classique vocale, des musiques de divertissement ou de variétés, des musiques de film, des musiques traditionnelles, de l’opéra et art lyrique, de l’opérette, du théâtre, de la poésie et de la diction.

Bibliomedias : le service de prêt numérique
http://www.bibliomedias.net/ Accès payant
Bibliomedias est entre autres un service d’écoute musicale et de téléchargement conçu pour les bibliothèques.
Il permet aux abonnés d’écouter en ligne ou de télécharger gratuitement de la musique choisie sur un catalogue de plus de 250000 titres, les morceaux pouvant être écoutés un nombre illimité de fois durant trois semaines.
Les enregistrements proviennent essentiellement de quelques grands labels de disques : Universal Music Group, Decca, Deutsche Gramophon, Believe, Naïve, etc.

Association musique libre ! Bordeaux /Automazic  : borne interactive /Dogmazic
http://www.dogmazic.nethttp://asso.dogmazic.net/ Accès payant
L’association bordelaise Musique libre a été créée en 2001 et a existé sous cette forme jusqu’en 2004.Ce site devient ensuite musique-libre.org puis en 2006 dogmazic.net. C’est le premier site français à militer pour que la musique soit accessible à tous dans le respect des droits d’auteurs. L’association a constitué un fonds de soutien à la musique sous licences ouvertes (FSMLO). L’objectif est de permettre le développement de la musique libre sur le «terrain» en aidant ses acteurs autant que possible à réaliser leurs projets.
Elle accueille sur son site des artistes et labels de tous pays qui ont choisi d’autoriser le public à télécharger leurs créations grâce à des licences dites ouvertes comme les Creative Commons ou la licence Art libre.
Automazic est une borne interactive d’écoute, de téléchargement et de dépôt de musique libre destinée aux lieux publics, qui propose l’écoute des archives musicales de Dogmazic: 39000 œuvres en licences ouvertes, 360 groupes, 270 labels, 40 nationalités…

D.5 Documents audiovisuels musicaux (et/ou sur la danse) numérisés

Music online http://alexanderstreet.com/products/muso.htm
Contact : sales@alexanderstreet.com

Music Video Collections : Opera in video
http://alexanderstreet.com/products/opiv.htm Version payante
Contient 250 vidéos d’opéras, productions scéniques, interviews, documentaries, etc
Interrogeable par noms de personne, ensembles, genres, rôles, lieux d’enregistrement, titres des vidéos

Dance in video
http://daiv.alexanderstreet.com/ Version payante
Contient 500 heures de productions scéniques dans le domaine de la danse et de documentaires sur les interprètes et compagnies au 20e siècle. La sélection va du ballet, au jazz, au contemporain en passant par l’expérimental et l’improvisation.

Maison de la danse – Lyon
http://www.numeridanse.tv/demo/catalog

Numeridanse : la vidéothèque de danse en ligne Accès libre
Le projet Numeridanse, initié par la Maison de la Danse de Lyon en association avec le Centre national de la danse et dirigé par Charles Picq, se donne pour objectif la constitution d’une base de données numérique d’informations audiovisuelles relatives au monde de la danse et de la chorégraphie.

Laurence Languin,
bibliothécaire au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon

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