Documentation professionnelle

3. Groupe de travail Statut professionnel et formation

La commission formation s’est réunie deux fois.

  • Rendez-vous au Ministère de la Culture
    Le 27 septembre 2004, nous avions sollicité par courrier un rendez-vous commun AIBM/DLL/DMDTS pour faire le point sur la formation des bibliothécaires musicaux et l’état préoccupant de la situation.
    En l’absence de réponse à notre demande, nous avons décidé de réactiver notre demande en contactant Madame Barbizier (DMDTS et Monsieur Yvon (DLL).
    Un article de l’association Conservatoires de France dans la Lettre du musicien nr 311 d’avril 2005 montre que nos problèmes sont comparables en ce qui concerne la formation et le recrutement.
    Il serait nécessaire de rencontrer d’autres acteurs en matière de réflexion sur la formation notamment les directeurs de conservatoires et les autres associations professionnelles (ACIM, AFAS, ABF).
  • Nouvelles des diverses formations
    Anne Randier nous a informés de ses interventions dans le domaine de la musique (Histoire de l’édition musicale, politique documentaire et droit d’auteur dans le domaine musical…) dans le cursus de la Licence professionnelle Métiers de bibliothèques, de l’édition et du commerce du livre à l’Université Paris V.
    Nous avons évoqué la formation de Toulouse et celle de Grenoble remarquable dans sa collaboration avec l’Institut de musicologie : le principe étant dans des cours communs MEDIAT/Licence de musicologie.
  • Les formateurs
    Nous avons évoqué aussi le problème de la relève des collègues formateurs qui, pour la plupart approchent de l’âge de la retraite.
    A la fin des journées, nous avons distribué un questionnaire simple pour faire le bilan des activités d’enseignement des membres de l’AIBM.
    Sur 24 réponses : 

    • 3 personnes n’ont jamais fait de formation
    • 12 personnes ont encadré des stagiaires et parmi elles 3 font de la formation interne dans leur établissement.
    • 1 personne a enseigné, mais n’enseigne plus.
    • 8 personnes enseignent encore hors de leur établissement, à l’Université et dans les agences régionales. Elles consacrent de 6 à 50 heures annuelles à cet enseignement (40 heures étant le plus courant). Les matières les plus enseignées sont celles concernant directement notre métier (traitement des documents, bibliographie, édition musicale), deux personnes seulement enseignent l’histoire de la musique. Trois d’entre elles enseignent ponctuellement à l’ENSSIB au cours de la semaine optionnelle consacrée à la musique.
      Les commentaires vont tous dans le même sens : enseignement parcellaire, morcelé, « sur le tas »…
      Tous les participants à la commission sont d’accord pour dire que des stages de formation de formateurs seraient les bienvenus. Une expérience avait été faite à Lyon il y a quelques années, mais aucun des stagiaires n’a enseigné par la suite. Ce stage a été pris comme stage de perfectionnement.

Christiane Kriloff

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